Soignez vos gencives : L’exercice est important ! (Oui, vraiment !)

Si l’alimentation et l’hygiène constituent la base d’une santé bucco-dentaire optimale, d’autres facteurs, souvent négligés, y contribuent également. Prenons l’exemple de l’exercice physique.

Une étude récente publiée dans le journal of clinical Periodontology apporte de nouvelles preuves de l’impact d’une activité physique régulière sur la santé bucco-dentaire. Dans cette étude, les chercheurs ont examiné les effets de l’exercice sur l’inflammation et le comportement dans le contexte de la maladie des gencives. Cette infection progressive commence par une inflammation qui se traduit par des gencives rouges, sensibles et gonflées qui peuvent saigner lors du brossage des dents et de l’utilisation du fil dentaire.

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Si elle n’est pas traitée, la gingivite évolue vers une infection plus grave appelée parodontite. A ce stade, l’infection commence à endommager l’os qui soutient les dents, ce qui entraîne leur déchaussement. Les dentistes peuvent recommander l’extraction des dents pour éviter qu’elles ne tombent d’elles-mêmes en raison du manque de soutien.

La perte des dents est le résultat ultime de la maladie parodontale.

L’un des facteurs qui la rend particulièrement insidieuse est qu’elle se développe dans des zones de la bouche difficiles à nettoyer. Elle se forme sous la ligne gingivale, dans les sillons – les « poches » entre les dents et les gencives. ces poches constituent des environnements idéaux pour les bactéries nocives : sombres, humides, isolées et pauvres en oxygène. Les pathogènes buccaux ont tendance à être anaérobies, ce qui signifie qu’ils se développent dans des conditions de faible teneur en oxygène.

Un pourcentage important d’Américains – jusqu’à 75 % – souffrent d’une forme ou d’une autre de maladie des gencives. Heureusement, dans ses premiers stades, elle est réversible et largement évitable.

Revenons à l’étude sur les rats : Les chercheurs ont divisé les rats en groupes en fonction de la présence ou de l’absence de maladies des gencives et de la pratique ou non d’exercices physiques. À la fin de l’étude, les rats qui avaient participé à l’entraînement physique présentaient moins de perte d’os et d’attaches, ainsi qu’une réduction de l’inflammation. En fait, les gencives des rats qui faisaient régulièrement de l’exercice étaient plus saines que celles des rats qui n’en faisaient pas. Des études antérieures ont également établi un lien entre l’activité physique et la santé périodique. Par exemple, une étude de 2005 a reconnu l’exercice physique comme l’un des trois « comportements favorables à la santé » qui réduisent le risque de parodontite, au même titre que le maintien d’un poids normal et la consommation d’une alimentation de qualité.

Les personnes ayant adopté ces trois comportements avaient 40 % de risques en moins de souffrir de parodontite, par rapport à celles qui n’avaient adopté aucun de ces comportements favorables à la santé. Pour les autres, chaque comportement supplémentaire favorable à la santé a été associé à une réduction de 16 % de la prévalence de la parodontite.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, l’alimentation et l’hygiène constituent la base d’une bonne santé bucco-dentaire, mais d’autres facteurs jouent également un rôle – des facteurs souvent négligés, tels que l’exercice physique.

Une étude récente publiée dans le Journal of Clinical Periodontology apporte de nouvelles preuves de l’impact d’une activité physique régulière sur la santé bucco-dentaire. Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé des rats pour examiner les effets de l’exercice sur l’inflammation et le comportement en présence d’une maladie des gencives. Cette infection progressive commence par une inflammation qui se traduit par des gencives rouges, sensibles et gonflées qui peuvent saigner lors du brossage des dents et de l’utilisation du fil dentaire.

Si elle n’est pas traitée, la gingivite évolue vers une infection plus grave appelée parodontite. Ce stade endommage l’os qui soutient les dents, ce qui entraîne leur déchaussement. Les dentistes peuvent recommander l’extraction des dents pour éviter qu’elles ne tombent d’elles-mêmes en raison du manque de soutien. La perte des dents est le résultat ultime de la maladie parodontale.

L’un des facteurs qui rend les maladies gingivales particulièrement insidieuses est qu’elles se développent dans des zones de la bouche difficiles à nettoyer, telles que les sillons, c’est-à-dire les « poches » entre les dents et les gencives. Ces poches constituent des environnements idéaux pour les bactéries nocives : sombres, humides, isolées et pauvres en oxygène. Les pathogènes buccaux ont tendance à être anaérobies, c’est-à-dire qu’ils se développent dans des conditions de faible teneur en oxygène. C’est pourquoi l’ozone est un désinfectant efficace : il inonde les bactéries d’oxygène qu’elles ne peuvent tolérer.

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Dans une autre étude menée par le même auteur principal et utilisant les mêmes données NHANES-III, une prévalence plus faible de maladies gingivales sévères a été observée. Cette étude s’est concentrée sur les participants adultes ayant subi un examen parodontal et ayant déclaré une activité physique ou une inactivité constante depuis au moins 10 ans.

Ces résultats indiquent que la pratique du niveau d’exercice recommandé est liée à une moindre prévalence de la parodontite, en particulier chez les personnes qui n’ont jamais fumé et chez les anciens fumeurs. En fait, parmi les anciens fumeurs, les taux de maladie étaient inférieurs de 74 % chez ceux qui étaient physiquement actifs. Pour les personnes n’ayant jamais fumé, la diminution était d’environ 54 %.

Une étude ultérieure portant sur 1 160 adultes japonais a montré que les maladies des gencives étaient moins fréquentes chez les personnes les plus en forme physiquement et les moins obèses.

Cette étude implique que l’obésité et la condition physique peuvent avoir un effet combiné sur l’état de santé parodontale.

Il n’est pas surprenant que l’obésité joue un rôle dans la santé parodontale, car les problèmes de parodontose sont plus fréquents chez les personnes obèses et diabétiques. Notamment, les maladies des gencives, comme l’obésité et le diabète, se caractérisent par une inflammation chronique – un trait partagé par d’autres maladies chroniques liées à la santé des gencives, notamment les maladies cardiaques, la maladie d’Alzheimer, la polyarthrite rhumatoïde et le cancer.

Il a également été démontré que l’exercice physique réduit le risque de ces affections.

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